La nature… tout un spectacle à BRION dans l'YONNE :
Vous avez envie de changer d’air ? Un peu de Brion vous fera du bien.
Vous n’avez qu’à choisir, dans la plaine céréalière et la forêt d’Othe alentour, le petit chemin ou il fera bon enfourcher votre vélo ou flâner tranquillement.
Détente garantie!
A voir l’Eglise Saint Phal du XIIe siècle et son Clocher,le Château ,les Granges, le colombier, L'Ecole,le Lavoir, le puits ...
Un colombier est constitué d’un bâtiment dans lequel
il y a des ouvertures afin que les pigeons puissent entrer et sortir.
Ils existent depuis la nuit des temps. En France ils sont restés
la propriété des seigneurs jusqu'à la révolution de 1789
Le pigeon est le seul animal de basse-cour qui bénéficie
d’un logement aussi soigné. Enfin le pigeon a depuis l’antiquité
servi de messager jusqu'à la guerre 1914-1918
. Il reste maintenant de beaux bâtiments que certains rénovent
pour le plaisir des yeux.
Inauguration de la MAIRIE de Brion 89400 le 13 janvier 2019.
Deux châteaux ont existé à Brion dans l’Yonne, sur le même emplacement. Le premier avant 1389 puis démoli en 1760. Il a été reconstruit géométriquement levé et dessiné sur les lieux.
Le château construit a été habité par différents propriétaire, la famille de Courtenay, d’Hugues d’ Autry en 1389 à1647, Roger de Hanniques puis les familles de l’Espinasse et Davaugade
C’est en 1753 que Monsieur Angevin fait démolir et reconstruire le colombier dans la partie G du plan.
En 2012 on remarque que l’entrée du colombier est ornée de briques fines et le toit, couvert de tuiles de Bourgogne, repose sur une couronne de briques de corniche, elle-même assise sur une autre couronne de ces briques minces, ce qui décore le colombier..
En 1760, Madame Dupas démolit l’ancien château construit dans la basse cour, en c du plan et le reconstruit en F,
En 1763 Monsieur Louis de Givodan, Conseiller d’Etat de Son Excellence Monseigneur l’Ambassadeur de Malte achète le château.
La maison seigneuriale, consiste en un corps de logis, composé de chambres, écuries, grenier, fournil, granges, le tout enclos de murs et ayant son entrée charretière
Il décède en 1783 laissant un fils, Louis-François âgé de 11 ans.
Neuf ans plus tard, à l’approche de la terreur, le jeune châtelain prend peur et se réfugie chez son parrain à Serres ( Dauphiné). Il sera emprisonné plus tard.
La municipalité gère alors terres et vignes et un inventaire des biens sont réalisés en 1794.
On peut s'étonner de la présence de plus de cinquante œuvres, tableaux originaux ou copies, dans un intérieur qui semble laissé à l’abandon..
En 1805 Louis de Givodan abandonne ses droits sur son domicile de Brion.
En 1819 François Prin, maçon achète le château et partage la propriété en deux parties par un mur qui existe toujours en 2016
.Il garde la partie ouest et revend la partie Est à M.et Mme Caquelordat.
Plusieurs propriétaires se succèdent et la commune achète la partie Sud-est en 1987.Celle –ci installe un tennis, un hangar communal, puis aménage les granges et écuries en une salle des fêtes en 1990.
En 2001, achat de la partie Est et la cour pour permettre la réalisation d’une salle de réunion, d’une bibliothèque et d’une salle de sports appelée
« salle Ginette Mauny » en 2005.
Modification des lieux : inauguration de la MAIRIE le 13 janvier 2019.
Le colombier symbole de richesse du propriètaire
était construit en place d’honneur, au cœur du clos masure, près de la demeure du seigneur.
Principalement circulaire, sa particularité
réside dans la richesse des décors tant par
les matériaux utilisés que par la diversité
des détails. Le privilège des colombiers a disparu avec la Révolution, époque ou l’on décida d’en interdire la construction. Menacés par la modernisation de l’agriculture ils sont aujourd’hui des
acteurs incontournables de notre paysage
Celui-ci est situé à Brion.
Le puits du Monceau à Brion,
Un signe de mémoire que l'on découvre en balade.
Le puits peut paraître insignifiant, mais à découvrir notre village, vous serez frappés par sa densité. D'abord peut-être vous ne le verrez pas, et puis, un jour : "Tiens, tu as vu le puits ?..."
Pourquoi, en bien des endroits, a-t-on gardé les puits, les a-t-on restaurés ? Pourquoi a-t-on gardé les poulies pour les chaînes, et les seaux qui ne puisent plus rien ? Il y a bien sûr leur beauté propre, la part effective de la mémoire ou de la nostalgie, l'agrément, dans l'espace public, d'une sorte de mobilier urbain...
...Mais il y a sans doute aussi ce lien profond de l'humanité à l'eau. Le Monceau c’est établi à partir de ce point d'eau, que les anciens sourciers avaient trouvée dans la vibration de leur baguette de noisetier. Jusqu'à la première moitié du XXe siècle, le puits était le seul mode d'approvisionnement en eau, et le garder, c'est disposer d'un recours en cas de catastrophe. Et c'est garder une filiation naturelle, sauvage presque, avec la terre où l'on habite.
Le puits est un signe à voir.
Du simple trou d'accès à l'eau, le puits s'est façonné : la margelle qui protège et décore, le treuil qui aide à puiser l'eau, . il est devenu un objet qu'on respecte, d'autres sont peuplés de fleurs pour qu'on les protège peut-être, quelques-uns sont encore en service, car "rien ne vaut la bonne eau d'un puits"... Tous sont des marqueurs modestes dans l'espace, mais qui rappellent l'histoire de ces lieux, quand l'eau qu'on puisait chaque jour était l'occasion des rencontres et des dialogues. |
L’église de Brion,
fut repavée en 1755 de gros carreaux de 25,5 x 25,5 cm de côté.
En 2020, on compte encore plus de 20 carreaux estampés de fleurs de lys couronnées. Ils sont répartis dans un parterre de carreaux rouge-orangé, de même qualité et dimensions, mais de décoration plus simple, faite de lignes géométriques imprimées au doigt en parallèles et diagonales.
Les fleurs de lys n’en sont que plus mises en valeur.
On trouve jusqu’à trois marques sur certains carreaux, placées tête-bêche en éventail. Les motifs mesurent plus de 15cm de haut.
La Fourchotte
Le puits communal creusé en 1864,
l’arbre de la liberté (un châtaignier) planté le 30/11/1977,
le château d'eau de 1964.
La croix de la Fontaine date de 1824.
- Les Granges du Château de Brion Yonne89400 -
Les lavandières à BRION
Celles-ci autrefois artisanes, s’employaient dans les maisons et les fermes.Les grandes lessives saisonnières réunissaient les femmes du bourg, aussi le lavoir devait être vaste.Celui-ci
aux eaux claires, situé à BRION, date du XVIIIe siècle et nous permet d’imaginer l’assourdissant vacarme des battoirs, ponctué de rires et d’interjections.Après avoir été préparé et dégrossi à la
cendre et à l’eau pure, le linge était lavé et rincé au lavoir communal.
Le lapin apprécie particulièrement ce couvert.
Le pigeon ramier mange de petites baies, des glands et des châtaignes.
Le chardonneret recherche les chardons.